Le Projet Alimentaire Territorial de le Haute Vallée de l'Aude (PAT HVA)
Dispositif national pour relocaliser l’agriculture et l’alimentation sur un territoire
Un Projet Alimentaire Territorial (PAT) est un dispositif national créé en 2014 avec pour objectif de relocaliser l’agriculture et l’alimentation sur un territoire.
Dès 2015, Nature et Progrès a initié la réflexion pour mettre en place un PAT en Haute Vallée de l’Aude.
Concrètement, un PAT permet de mettre autour de la table l’ensemble des acteurs d’un territoire concernés de près ou de loin par l’agriculture et/ou l’alimentation. Cela permet de définir collectivement des actions à mettre en place localement dans l’objectif de relocaliser une alimentation respectueuse de l’environnement. En Haute Vallée de l’Aude, nous rassemblons actuellement une 30aine de structures (associations, collectivités, institutions…) autour du PAT.
Relocaliser l’agriculture et l’alimentation, c’est quoi ?
Pour installer des paysan·nes, il y a besoin de terres agricoles, ce qui nécessite de travailler avec les élu·es, les paysan·nes déjà installé·es, les paysan·nes qui souhaitent transmettre leurs fermes… Développer les productions locales nécessitent également de relocaliser les filières c’est-à-dire réimplanter sur le territoire des outils de transformation, de logistique, de distribution… qui ont été industrialisés au cours des dernières décennies et qui se sont donc raréfiés sur les territoires. Les moyens déployés pour la distribution des produits locaux et de qualité questionne l’accessibilité d’un point de vue géographique, économique et sociologique de toutes et tous à cette alimentation. En parallèle, nous menons diverses actions de sensibilisation notamment en milieu scolaire sur le goût, les saisons, les produits locaux…
En 2023, nous terminons le 2ème plan d’action, nous sommes en construction du prochain qui devrait débuter en 2024.
JE DECOUVRE LE PLAN D'ACTION ET LE BILAN DU PAT HVA !
« Associer les acteurs de la chaine alimentaire et du développement local pour des projets partagés. »
POUR L’AUTONOMIE DE NOS PAYSAN·NES, MERCI
