La transmission des fermes permet de :

• renouveler les actifs agricoles,
• faciliter l’accès au foncier,
• éviter les agrandissements de fermes,
• favoriser la transition agroécologique par la restructuration, la conversion de fermes conventionnelles, l’évolution des pratiques, des activités,
• garder les territoires dynamiques et attrectifs.

Par manque de temps, par peur du changement ou simplement car ce sujet est sensible, la discussion sur la transmission est souvent « remise à plus tard ».

 Pour créer cet espace d’échanges et de sensibilisation, l’Adear 11 propose des évènements – café-débat, ateliers théâtre forum…- afin de réunir des personnes concernées pour réagir autour de témoignages, se poser des questions et imaginer des solutions face à des problématiques récurrentes dans le processus de transmission ou propres au territoire.

 Selon les objectifs recherchés, le public peut-être des potentiels cédants, des porteurs de projet à l’installation mais également des acteurs pouvant s’impliquer comme les élus et les citoyens, les CUMA, les coopératives, les propriétaires fonciers non exploitants…

L’Adear 11 propose un parcours de transmission pour les futur.es cédant.es. Une ou plusieurs visites de ferme ont lieu au cours du parcours d’accompagnement, qui prend particulièrement en compte les aspects humains.

Préserver le foncier agricole et la qualité du cadre de vie, recréer du lien social et des dynamiques autour de l’alimentation, pérenniser des emplois locaux, durables non délocalisables, contribuer à l’attractivité du territoire sont autant d’enjeux de territoire auxquels la transmission des exploitations agricoles peut apporter des éléments de réponse.

 Les collectivités ont intérêt à se saisir des sujets agricoles. La Maison Paysanne, l’Adear 11 et Terre de liens proposent des accompagnements des communes au sein de 3 PAT (Projet Alimentaire Territorial) de l’Aude.

Entre 2010 et 2020, c’est une baisse de plus de 16% du nombre d’exploitations agricoles qu’enregistre le département de l’Aude (recensement agricole, 2020).

En un peu plus de 30 ans, l’Aude a perdu les deux tiers de ses exploitations, il en est de même des emplois agricoles.

Dans le cas où le chef d’exploitation, ou le plus âgé des exploitants, a plus de 60 ans, (33% des exploitations audoises sont concernées), seulement 8% de ceux-ci ont identifié un repreneur (cadre ou hors cadre familial).